lundi 27 juin 2016

Le Val D'Escreins.

C'est un endroit où j'aime me promener, me ressourcer, ici l'on fait de très belles rencontres, de jolies fleurs, des chevaux en libertés, de magnifiques paysages verts, très verts, comme un écrin de verdure.
C'est le Val D'Escreins, une vallée suspendue comme hors du temps, une réserve pour la nature, un lieu où l'on se sent bien au milieu des vestiges des anciens.
Quelques images de balades en partage.


Aux plaisirs des yeux...

dimanche 12 juin 2016

Pauvres Clausonnes

Seule une petite fleur de pissenlit avait poussé au milieu du goudron
Seule ?
Pas vraiment, un petit coquelicot lui aussi était caché dans un coin de béton
Les deux belles habitaient, il est vrai, une friche plus laide que belle
Elles rêvaient de forêt, de devenir Valmasque, un parc sans pareil
Le grand aménageur croyant rendre leurs vies plus belles leurs promit le centre des merveilles
Un grand palais de béton et de goudron avec des plans d'eau sur le toit
Des routes multivoies et même des parkings en ses entrailles
Le grand pourfendeur sans se soucier de la nature commença son palais commercial
Désormais des langues de terres vierges brisent nos cœurs
Le fracas des pelles et des camions couvrent nos pleurs
Plus de petit pissenlit ni de coquelicot, plus de petits lapins ni de sangliers, même pas un pinson, que du béton, quel triste sort nous réserve cette erreur
L'aménageur croyait être un bienfaiteur et avec ses rêves de grandeur faire leur bonheur
Mais ici-bas, pour être heureux un lopin de verdure vaut plus qu'un ciel de béton pour malheur




mercredi 1 juin 2016

Torrent de mai

Soudain il retourne tout sur son passage, son ventre il gonfle, il n'est plus sage.
Déchainé, il bouillonne de sa bonne ou mauvaise eau qui, friponne se faufile entre les pierres.
Fort de sa belle jeunesse, il glisse dans son lit beau et fier.
Il transporte, harponne, brise les bois flottants de rage.
La noirceur de sa boue fait peur au matin de la pluie d'hier.
Mon cœur se serre à l'idée de tomber, absorbé sans ramage dans son sillage.
Sa force n'a de limite que les blocs de granit qui le guident vers la rivière.
Oh torrent! Si calme et si fluide d'ordinaire, quitte-tu là ta torpeur d'hiver.
C'est le mois de mai, cette fureur d'un temps qu'on ne peut maîtriser.
C'est la colère qui gronde, elle peut tout renverser, tout arracher.
Passant toi qui regarde, écoute la jeunesse, écoute sa force car elle peut tout chambouler.
Au printemps, un torrent de mai peut le pire et le meilleur, il peut tout raser pour tout changer.

Petites fleurs...

Les fleurs s'ouvrent de leurs belles couleurs
Les jaunes comme les blanches sortent de leurs torpeurs
Les bleues d'azur se cachent à l'ombre des nuages impurs
Délicates et fragiles elles s'offrent à l'objectif
Mise au point, réglage, les belles sont dans le viseur
Les voilà immortalisées d'un seul clic furtif.