dimanche 8 mai 2016

Ronchon et le migrant.


Ronchon le marmotton est chagrin ce matin, quel est cet intrus au dessus de sa prairie?
Un sifflement, deux, trois,
mais l'intrus continue son tour d'horizon sans fin, ni loi.





Ronchon ronchonne...
Que vient-il faire ici au dessus de ma prairie? Que cherche t'il ici cet inconnu?
Salut à toi petite marmotte, je suis Martinet le migrant, je ne te veux aucun mal.
Je suis dans la quête d'un endroit pour vivre mieux, mon nom est Martinet Pâle.
J'ai quitté mon pays car chez moi, il y fait trop froid.
Je ne fais que passer, peut-être rester quelques temps, sans rien m'approprier, n'ai pas peur, je ne suis pas un voleur.
Toi quand il fait froid tu rentres tout l'hiver dans ta maison de terre, moi je dois partir loin chercher la chaleur.
Veux tu partager avec moi un moment de ta belle lumière, de ta chaleur, de tes bonnes odeurs.



Exilé, voilà ce que je suis, errant vers un nouveau continent. Veux-tu partager un moment ta prairie, elle sent si bon la paix et le printemps.
Etre mon ami pour un temps?
Le migrateur n'est pas colonisateur, il a l'idée de partage, même s'il a sa propre façon de penser, sa propre quête, sa propre peur.

lundi 2 mai 2016

Marcher!

Marcher dans les bois, les montagnes, marcher de peur de s'arrêter, marcher le jour, marcher toujours.
Au hasard marcher, forcer la curiosité, découvrir après la forêt, plus loin que l'adret, exorciser la peur d'un jour.
Marcher, allez de l'avant avec l'esprit contemplatif de celui qui découvre aux détours la beauté du site, s'arrêter de peur du vide, se poser, continuer pour aller mieux.
Peur de vieillir? Peur de mourir?
Peut-être est-ce l'obsession du temps qui passe, briser ses mauvaises pensées. Marcher pour se confronter au sommet là haut. Marcher rend si heureux.