Ce matin-là il faisait plutôt frais, un petit moins dix au thermomètre, le ciel était clair et le soleil pointait son nez sur les hauteurs, c'était une belle journée pour une petite virée, en avant pour une randonnée.
Sac à dos, godasses, une paire de raquettes à neige, des bâtons pour appuyer le poids des années passées et c'est parti pour la journée.
Allez, je vous emmène avec moi au fil de quelques clichés pris au hasard du chemin qui conduit vers le paradis blanc.
Chacun son paradis, le mien se trouve là, dans la blancheur immaculée du matin, c'est là dans le calme de ces grands espaces que je rencontre bonheur et sérénité, ici ces mots prennent tout leurs sens.
Fouler doucement avec ses raquettes la poudreuse vierge, au détour d'un chemin croiser une perdrix grise ou un renard roux, découvrir dans la neige la trace d'un lièvre blanc ou d'un chevreuil, je me sens mieux ici que nulle part ailleurs.
Dans le froid de l'hiver, une coulée de glace chante goutte à goutte une douce chanson à un arbre remarquablement recouvert d'un lichen doré presque vert.
Il lui répond d'un gémissement sous le poids de la neige fraîche.
La neige fraîche que le vent soulève vient soudain recouvrir mes tempes blanches et mes cheveux gris et me sort de ces songes, est-ce que je rêve ou est-ce la réalité ?
Mais non, je rêve bien sûr, la glace ne parle pas aux arbres. Suis-je-bête...
Dans le froid de l'hiver, une coulée de glace chante goutte à goutte une douce chanson à un arbre remarquablement recouvert d'un lichen doré presque vert.
Il lui répond d'un gémissement sous le poids de la neige fraîche.
La neige fraîche que le vent soulève vient soudain recouvrir mes tempes blanches et mes cheveux gris et me sort de ces songes, est-ce que je rêve ou est-ce la réalité ?
Mais non, je rêve bien sûr, la glace ne parle pas aux arbres. Suis-je-bête...
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