Quel monde étrange.
Imprévisibles, étranges, la forêt et le paysage qui nous entourent sont d'un calme si bizarre dans ce matin légèrement brumeux.
La nature nous offre sa plus belle parure, nous nous promenons dans cette quiétude et nous mesurons le bonheur de cette tranquillité, notre esprit est envahi d'une paix intérieure qui donne envie d'aller plus loin, découvrir encore et encore.
La Durance.
Les hommes vont à la rivière chercher la vie et l'eau, toi tu dors, tu dors dans l'immensité du temps, tu dors, tu attends le printemps pour réveiller tes démons.
Tu dors dans le plein hiver, tu dors en rêvant, tu attends le courant qui t'emporte à l'infini du pré de Gondran au pied du sommet des Anges vers la lointaine contrée d'Avignon.
Ton grand frère le Rhône se souvient de toi, toi ange ou fléau pour la Provence. Tu dors, la fonte des neiges n'est pas encore là.
Tu dors, tout est calme autour de toi, tous les matins sont pareils, un rayon de soleil roule sur mon chien.
